Une plateforme de rencontres premium nait à Genève

Hera Digital est née de la numérisation de l’agence de rencontres d'Hera-Elite. Née en 2018 à Londres, avec une présence globale et des bureaux à Londres, Zurich et Chicago, l’agence compte parmi ses membres hommes et femmes d'affaires, membres de familles royales européennes, politiciens recherchant des partenaires tout en discrétion. Constatant pendant la pandémie que ses membres voyageaient moins, l’agence a profité pour se muer dans une application tirant profit de toute son expertise et s’installer à Genève. Une décision motivée par la qualité de vie en Suisse et la proximité de la nature, indispensable au ressourcement des entrepreneurs.

Pour créer sa startup, Amina Itchir, fondatrice et CEO de l'agence, a pu s’appuyer sur deux associés: Jari Ovaskainen, venture capitaliste, pionnier en technologie et business angel, ainsi qu'Edouard Hindi, hedge fund manager et expert en stratégie financière. Le premier tour de financement a permis de lever CHF 500,000 auprès de 4 investisseurs privés, tous actifs dans les domaines de la technologie et la finance. Tous ont beaucoup aimé la vision avant-gardiste d’Hera et sa vérification d’identité. La CEO précise aussi que l’un d’eux, spécialiste et professeur de computer science (MIT), croit fortement dans la stratégie d'algorithme de la startup. 

Discrète et soucieuse de la protection de la vie privée de ses membres

Hera Digital met un point d’honneur à protéger la vie privée de ses membres. Constatant lors de son étude marché, qu’il était possible de passer outre la vérification des identités en 10 minutes, l’équipe d’Amina Itchir a décidé d'implanter un vrai système de vérification, en intégrant la solution de Veriff qui demande à ses membres de prendre une photo de leur pièce d'identité, passeport ou permis de conduire puis un selfie. Dans le cas où le document est faux, la vérification ne passera pas, pareil si le selfie ne matche pas les données biométriques. Le système permet d’avoir 100% de vrais profils sur ses plateformes. Une partie ''sociale" a aussi été développée pour permettre aux membres de poster des stories sous forme de texte, photos, vidéos un petit peu comme Instagram, afin de leur permettre de partager leur style de vie. Pour l'application LBGTQ+ qui s'appelle PAX, la startup a aussi créé 3 catégories de rencontres: Serious, casual ou encore PAXPALS  pour y rencontrer des amis et échanger entre LGBTQ+.

L’équipe s’est inspirée de pas mal de besoins des membres de son agence, tels que la discrétion. De ce fait, trois abonnements sont proposés: Silver, Gold et VIP CLUB. Le VIP Club permet à ses membres qui ont besoin de discrétion et de temps de naviguer en incognito et de pouvoir voir tous les autres profils. Uniquement ceux qu'ils aimeront ou à qui ils enverront des messages pourrons les voir. Pour cibler plus de HNWI (High Net Worth Individuals) et professionnels qui n'ont pas beaucoup de temps, Hera leur permet en tant que VIP aussi d'envoyer des messages directement aux profils qui leur plaisent, sans avoir à attendre que ces derniers aiment leur profils en retour. Par ailleurs, outre la publicité, les robots ont été bannis et l’équipe traite directement les demandes de ses membres. Ce qui justifie aussi que les applications soient payantes. 

Des premiers retours positifs

Les premiers utilisateurs sont ravis d'avoir une plateforme où 100% des membres sont vérifiés. Amina Itchir nous explique qu’ils ont même des membres qui n'auraient jamais envisagé d’être sur une application de rencontres. Ceux qui ont essayé d'autres applications aiment beaucoup le côté social et la possibilité de pouvoir publier des stories. Les plus privés apprécient l'option incognito et la possibilité de filtrer qui peut voir leur profil. 

Ayant finalisé les développements des applications il y a quelques semaines, la startup a pas mal d’idées à développer pour le futur. Dans l'immédiat, Hera Digital concentre ses efforts sur le marketing la construction de son équipe. Pour accélérer sa croissance, la startup genevoise entame actuellement une deuxième levée de fonds CHF 3,2M. 

(ES)