Le Conseil fédéral examine l'élargissement du soutien aux start-up

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01.04.2020

Le 1er avril 2020, le Conseil fédéral a confirmé sa stratégie actuelle et décidé d'examiner rapidement une extension ciblée ou un élargissement des prestations de soutien. Les mesures destinées aux startups devraient également être examinées.

Le 20 mars, le Conseil fédéral a approuvé un programme de soutien de l'économie suisse de 32 milliards de francs. Entre-temps, les forces et les faiblesses du paquet sont devenues plus claires. Aujourd'hui, le Conseil fédéral a annoncé les prochaines étapes. Une des mesures: le WBF (SECO) et le FDF (SIF) examineront des instruments complémentaires pour protéger à l’épreuve du temps les startups de l'insolvabilité causée par la pandémie du coronavirus.

Un prêt supplémentaire visant à augmenter le volume de garantie pour les prêts relais COVID 19 doit être discuté. En outre, une disposition relative aux difficultés pour les travailleurs indépendants doit être introduite.

Jusqu'à présent, les mesures de soutien du gouvernement fédéral ont ciblé les PME et non les jeunes entreprises de haute technologie. Toutefois, les startups touchées par la crise devraient examiner si elles peuvent obtenir des prêts de transition et dans quelle mesure elles peuvent bénéficier des nouvelles possibilités de chômage partiel. Cela s'explique simplement par le fait que les autres mesures de soutien cantonales sont conçues à titre subsidiaire. Les entreprises ne peuvent bénéficier d'un soutien des cantons que si elles ne peuvent pas être soutenues par les mesures de la Confédération ou si elles ne sont pas suffisamment soutenues financièrement. Le tableau suivant donne un aperçu des prêts relais. Vous pouvez en savoir plus sur easygov.swiss

Extension du chômage partiel et simplification des démarches

L’instrument de la réduction de l’horaire de travail (chômage partiel) permet de pallier une baisse temporaire de l’activité et de préserver des emplois. La situation économique exceptionnelle qui prévaut aujourd’hui frappe également de plein fouet les personnes qui exercent une activité professionnelle limitée dans le temps ou un travail temporaire, les personnes qui occupent une position assimilable à celle d’un employeur et les personnes qui effectuent un apprentissage. C’est la raison pour laquelle le droit à l’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail sera étendu, et le dépôt d’une demande sera facilité.

Plus d’informations sur le site du SECO

 

Nécessité d'amélioration
Une enquête menée par Venturelab auprès des startups a montré que les mesures ne sont pas suffisantes pour 70 % des personnes interrogées. Ils ont besoin de beaucoup plus de fonds que ce qu'ils recevraient par le biais de ces mesures.

(SK / ES)

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