Trois start-up en lice pour la grande finale du Prix SVC Suisse romande

Le « Prix SVC Suisse romande » est décerné par le Swiss Venture Club depuis 2005. Au nombre des critères de sélection déterminants, évalués par un jury de 13 experts indépendants, figurent l’examen des produits et services proposés, la qualité du management, la réussite commerciale et le potentiel à venir, la capacité d’innovation, la culture d’entreprise et les engagements en faveur du tissu économique et social de leur région.

La 8e édition de la remise du «Prix SVC Suisse romande», se déroulera le 8 novembre prochain au Swiss Tech Convention Center de l’EPFL. La cérémonie sera placée sous la direction de Pierre-Alain Cardinaux qui a présidé également les travaux de sélection.

Les six nominés ont été sélectionnés puis visités par les d’experts. Dans le cadre du « Prix SVC Suisse romande 2018 », près de quatre-vingt entreprises ont été préalablement retenues et soumises à l’examen du jury. Les start-up nominées pour la grande finale du Prix SVC Suisse romande sont:

Abionic SA (Lausanne)

Spin-off de l’EPFL fondée en 2010, désormais établie au sein du Biopôle de Lausanne, la scale-up Abionic a commencé à bouleverser le monde du diagnostic médical à l’aide d’une nanotechnologie de pointe. Son « abioSCOPE » se veut être la plate-forme de diagnostic la plus rapide au monde. A l’aide d’une goutte de sang, ce dernier détermine très rapidement plusieurs indications médicales dont notamment les allergies du patient, ses carences en fer ou encore les risques de développer une septicémie, responsable d’un décès sur deux sur deux en salle de soins intensifs. Composée actuellement de 42 collaborateurs (dont huit sont titulaires d’un doctorat), Abionic compte augmenter rapidement ses effectifs et devenir un acteur majeur du domaine du diagnostic médical. D’un prix très accessible, facile d’utilisation et source d’économies potentiellement considérables pour les systèmes de santé, son outil de diagnostic rapide pourrait être à l’avenir aussi largement diffusé dans les pays émergents.

Flyability SA (Lausanne)

A peine plus gros qu’un ballon de basket, le robot volant de la scale-up  Flyability a été créé suite à l'accident nucléaire de Fukushima. Ses concepteurs conçoivent un engin doté d’une caméra embarquée, capable de pénétrer dans des espaces étroits ou dangereux et de les filmersans mettre en danger des vies humaines. Inspiré des insectes pour sa capacité à tolérer les collisions au lieu de simplement les éviter, le robot est entouré d’une petite cage sphérique
qui lui permet d'utiliser son environnement pour de déplacer. Facile à piloter, capable de transmettre des informations aussi bien dans des environnements poussiéreux que métalliques, ce drone est très rapidement opérationnel. Dans un nouveau domaine de l’activité de l’entreprise, l’inspection industrielle, son coût d’utilisation est sans concurrence face aux moyens d’intervention traditionnels. Basée à Lausanne, fondée en 2014, spin-off de l’EPFL, Flyability SA occupe aujourd’hui 70 collaborateurs, dont la moitié dans la Recherche et le Développement.

Loyco SA (Genève)

Loyco propose un service de support et de sous-traitance administrative, total ou à la carte. Gestion des assurances, ressources humaines, comptabilité, fiscalité, risques
et marketing. Le service se veut unique en Suisse et est accessible aux entreprises et à leurs collaborateurs par le biais d’une application Web intégrée. Inspirée par des valeurs humanistes et sociétales fortes, Loyco a fait le pari de l’intelligence collective et de la transparence totale. Elle communique ainsi annuellement à chacun de ses clients la profitabilité qu’ils génèrent. Si cette dernière excède 10%, elle leur reverse le surplus ou finance des services complémentaires. Parallèlement, elle a supprimé à l’interne toutes les fonctions hiérarchiques au profit d’un système de management participatif en accordant à chaque « intrapreneur » et à chaque équipe une responsabilité intégrale. Fondée en 2013, Loyco connait une croissance forte. Elle emploie aujourd’hui 94 collaborateurs, au service des 37'000 employés que comptent ses quelque 700 clients

(press release - ES)