200 millions de francs pour les startups financées par le capital-risque

Ces dernières semaines, la Confédération et les cantons ont lancé des programmes dont les jeunes entreprises peuvent également bénéficier. Ce qui a fait défaut jusqu'à présent, ce sont les mesures en faveur des start-ups qui étaient en pourparlers avec les investisseurs avant la pandémie et qui doivent maintenant compter avec des retards qui peuvent durer plusieurs mois.

"Ces entreprises ont besoin d'être soutenues, sinon la Suisse perdra beaucoup de sa substance en tant que site économique", déclare Peter Stähli, directeur du Swiss Entrepreneurs Foundation. Il fait partie d'un groupe d'investisseurs, d'entrepreneurs et de sympathisants qui, ces dernières semaines, ont articulé dans les grandes lignes le concept d'un "Bridge Loan Pool" de 200 millions.

Les jeunes entreprises de haute technologie et de sciences de la vie financées par du capital-risque doivent recevoir des prêts d'un à deux millions de francs suisses. Selon la proposition, 85 % des prêts doivent être garantis par le secteur public. Les grandes entreprises et les fondations se chargeraient du reste. Un comité d'experts serait responsable des décisions d'investissement.

"Les entretiens avec les départements de Parmelin et Maurer ont été très positifs", déclare M. Stähli. À Berne, dit-il, il a été particulièrement apprécié que la scène des start-up ait pu se mettre d'accord sur une proposition concrète.

Lors de la conférence de presse d'hier, le Conseil fédéral a fait savoir qu'une solution devrait être disponible d'ici la fin avril. Dans quelle mesure le concept de "Bridge Loan Pool" doit encore être adapté et ajusté est d'une importance secondaire, explique Peter Stähli : "Nous devons simplement unir nos forces pour éviter que les goulets d'étranglement du financement ne conduisent la moitié d'une génération de startups à la faillite".

Pour plus de détails sur les programmes de soutien existants, voir le site Corona Support.