Encouragement de l’innovation de la CTI hautement satisfaisant

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18.04.2017

Les institutions de recherche, les entreprises et les start-up donnent majoritairement de bonnes appréciations au travail de la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI): elles jugent son travail efficace et non bureaucratique, ses instruments R&D bien coordonnés et son coaching utile. Elles déplorent en revanche le manque de notoriété de l’offre de la CTI. Voilà ce qu’ont ré-vélé deux évaluations et études d’impact externes portant sur l’encouragement de l’innovation et menées sur mandat de la CTI.

La mise en œuvre des coaching pour les start-up est elle aussi jugée transparente et efficace. Les start-up sont 80 % à estimer que le coaching est utile. Le groupe cible des start-up basées sur la science est atteint: plus de la moitié des start-up sont des spin-off issues des hautes écoles. D’après l’étude, le degré de notoriété des coaching pourrait cependant être amélioré: un quart des start-up interrogées issues d’un groupe témoin ne connaissait pas cette offre de la CTI. Concernant les effets des coaching, les résultats sont probants: 80 % des start-up ayant obtenu le label CTI entre 2005 et 2009 ont subsisté à ce jour. Les 300 start-up qui ont été admises au programme de coaching dans le même laps de temps ont créé 1350 emplois à plein temps jusqu’en 2016. Environ 15 % des start-up CTI sont des start-up à croissance rapide.

Pour le domaine Promotion R&D, l’évaluation externe atteste que la CTI s’est dotée d’un ensemble d’instruments bien coordonnés qui lui permet d’encourager des projets d’innovation impulsés tant par la recherche que par les besoins du marché. Les partenaires de projet apprécient également la structure légère et non bureaucratique de la CTI, avec ses délais de traitement brefs et ses connaissances techniques dans les domaines économiques et scientifiques. Selon l’évaluation, la satisfaction quant à la mise en œuvre est grande, tant parmi les partenaires de recherche que parmi les partenaires économiques, avec toutefois un pourcentage légèrement plus élevé chez les premiers. Les évaluateurs identifient cependant un potentiel dans le degré de notoriété de la CTI: d’après l’étude, 55 %des entreprises actives dans l’industrie et employant plus de 20 personnes ne connaissent pas la CTI.

Les sondages menés auprès des partenaires économiques confirment un renforcement de la compétitivité grâce aux projets encouragés par la CTI. Les entreprises indiquent que les projets CTI les aident surtout à commercialiser plus rapidement leurs produits et à obtenir une part de marché plus élevée. Les PME impliquées dans des projets CTI investissent par ailleurs nettement plus dans le domaine R&D que des entreprises comparables n’ayant pas bénéficié du soutien de la CTI. Selon leurs propres déclarations, les entreprises encouragées par la CTI améliorent de 50 % leur chiffre d’affaires dans le domaine des projets encouragés et y accroissent d’un tiers le nombre de leurs employés et de leurs exportations.

Trois évaluations externes dans trois domaines
Selon son mandat légal, la CTI doit rendre compte de son activité d’encouragement et informer des effets de cette activité sur l’économie nationale. C’est pour cette raison qu’elle a commandé, en octobre 2015, trois évaluations et études d’impact externes dans les domaines suivants : Promotion R&D, coaching des start-up et encouragement de l’entrepreneuriat. Les mandats ont été attribués à trois communautés de travail. Les deux premiers rapports contenant des recommandations à l’intention de la CTI sont à présent disponibles ; le rapport sur l’encouragement de l’entrepreneuriat sera publié en été 2017. Les études de suivi des rapports comprenant des résultats à plus long terme et mis à jour seront publiées en 2018.

(Press Release)

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