La startup vaudoise SEED Biosciences va apporter ses compétences et son savoir-faire en matière de biotechnologie dans le cadre d’un projet franco-suisse de CHF 1.4 M avec le CHUV et le CHU de Besançon. Les travaux permettront d’envisager à terme de nouvelles stratégies d’immunothérapie dans le domaine du cancer, une pathologie devenue la première cause de mortalité dans les pays « riches ».
Chaque cancer est unique. Et, chaque cellule qui compose le cancer est unique. On sait aujourd’hui que certaines de ces cellules immunitaires ont la capacité de combattre le cancer. Or, elles sont souvent en trop petits nombres pour être efficace. C'est ce qu'on découvre ce jour dans la dernière édition de la newsletter de Republic of Innovation by Benoit Dupuis. On y apprend par ailleurs que le CHUV et le CHU de Besançon se basent sur ces observations pour développer des thérapies révolutionnaires qui consistent à isoler ces cellules combattantes, puis de les caractériser une à une afin de mieux comprendre leurs mécanismes anti-tumoraux. Ce projet transfrontalier entre centres hospitaliers Suisse et Français associe également les partenaires industriels, en l'occurence la startup suisse SEED Biosciences et Diaclone qui apportent leurs compétences et leur savoir-faire en matière de biotechnologie.
Basée au StartLab du Biopôle Lausanne, SEED Biosciences développe en effet DispenCell, une pipette innovante qui permet aux biologistes d’isoler des cellules une à une et ce, de manière trois fois plus rapide et 10 fois moins coûteuse que les solutions déjà existantes. Ce projet participe à l’amélioration de la pipette pour l’isolation de lymphocyte T CD4 et CD8 permettant ainsi leur clonage et facilitant le séquençage de leur TCR.
Constitution d’un réseau transfrontalier d’immunothérapie
Dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014-2020, un financement du Fonds européen de développement régional (FEDER) vient d’être octroyé en décembre au Pr. Borg et à son équipe pour répondre à ce double enjeu, à travers la mise en place d’un réseau transfrontalier d’immunothérapie des cancers (R-TIC). Comme on peut le découvrir sur le site du CHU de Besançon, ce programme, d’une durée de 24 mois, associe le centre hospitalier universitaire français, l’entreprise Diaclone, le CHUV et la startup SEED Biosciences de Lausanne.
(Press release / ES)
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