Pulse Incubateur HES s'est imposé comme une évidence à Genève

Pulse Incubateur HES est la nouvelle structure d’accompagnement de projets innovants et à fort potentiel portés par les étudiant-e-s ou diplômé-e-s des écoles de la HES-SO Genève. Une année après son lancement, sa directrice Caroline Widmer revient sur une année très riche qui a confirmé la pertinence et le potentiel de sa structure.

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots votre incubateur ?

Pulse Incubateur HES est la nouvelle structure de la HES-SO Genève visant à stimuler l’innovation et l’esprit d’entreprise en accueillant et en accompagnant des projets à fort potentiel, issus de ses six écoles. Après une sélection exigeante, les jeunes pousses rejoignent l’incubateur pour une phase initiale de six mois durant laquelle ils ont la possibilité de tester leur idée, valider leurs hypothèses et définir leur business model, accompagnés de coachs en entreprise. A l’issue de cette première phase il est possible de postuler pour bénéficier de deux semestres supplémentaires durant lesquels les premiers clients viendront valider la proposition de valeur et permettre le développement de la startup.

Combien de volées, respectivement startups avez-vous accompagné jusqu’à ce jour ? 

Actuellement nous accompagnons 23 projets. A ce nombre, il faut ajouter huit autres projets qui ont renoncé au cours de la phase initiale, ayant testé ce qu'ils désiraient ou réalisé qu'ils voulaient faire autre chose. En septembre 2020, avec l'accueille de la troisième volée, nous atteindrons notre capacité maximale actuelle de 35 projets. 

Comment se positionne Pulse au sein de l’écosystème de l’innovation genevois ? Pourquoi est-il si important aujourd’hui pour les entrepreneurs de votre canton ? 

En quelques mois, Pulse Incubateur HES s'est imposé comme une évidence au sein de l'écosystème de l'innovation genevois. Il joue notamment le rôle de pré-incubateur pour d'autres structures accueillant ou accompagnant des projets plus matures, telles que la Fongit, la Fondetec, GENILEM ou encore de nouvelles structures telles que Hiflow. Ces projets issus de -Pulse Incubateur HES sont d'autant plus intéressants pour le canton qu'ils sont portés par des anciens étudiants des écoles HES genevoises, qui offrent une formation de niveau universitaire axée sur la pratique et connectée aux besoins du terrain.

En matière d’accompagnement, quels enseignements tirez-vous de cette première année ? Pouvez-vous nous en dire plus sur les résultats obtenus par vos startups ? 

Les résultats vont bien au-delà de nos espérances. En effet, malgré la période particulièrement difficile que nous venons de passer, les postulations pour la prochaine rentrée sont au rendez-vous, la volée accueillie en remote le 16 mars dernier est plus motivée que jamais et plusieurs projets de la phase avancée en sont déjà au stade de l'industrialisation. Je pense notamment à Up Green Recycling qui est en train de produire une nouvelle poubelle à déchets organiques ou encore Box-Up qui va installer de nouvelles box connectées dans plusieurs infrastructures sportives publiques en Suisse romande ces prochaines semaines. C'est rassurant, encourageant et particulièrement enthousiasmant. Mais je suis également consciente que le taux de réussite pour de jeunes startup est très faible et nous devons également préparer nos "pulsés" à voir la réalité du marché en face. Cela fait partie des apprentissages.

Quelles sont les prochaines étapes pour l’Incubateur -Pulse HES ?

Nous avons vraiment à cœur de renforcer nos collaborations au sein de l'écosystème et de les développer afin de permettre aux projets de bénéficier d'un réseau solide qui leur donnera les meilleures chances de réussir dans le monde de l'entrepreneuriat. 

Propos reccueillis par Eugène Schön