Hausse record des investissements dans les start-ups suisses

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26.01.2016

Lucerne, le 26 janvier 2016 – En 2015, 120 rounds de financement ont permis de lever 670 millions de francs; il s’agit d’une augmentation de 48% par rapport à l’année précédente. Par rapport à 2012, le volume des investissements a plus que doublé. C’est ce que montre le 4ème Swiss Venture Capital Report, réalisé par le portail de news Startupticker.ch en collaboration avec l’association des investisseurs SECA.

Les sociétés technologiques suisses ont le vent en poupe: les investissements dans nos prometteuses jeunes entreprises ont cru en 2015 pour la 4ème fois consécutive. Dans l’ensemble, les bailleurs de capital-risque suisses et étrangers ont placé 676 millions de francs suisses, une augmentation de 48 % par rapport à l‘année précédente. Principaux responsables de cette claire augmentation: les Top 20 ont augmenté de 43% de 392 à 561 millions de francs.

Optimisme des investisseurs en ICT
Plus de 80 % des fonds ont été investis dans deux secteurs: bio et medtech d’une part et technologies de l’innovation et de la communication (ICT) de l'autre. Particulièrement réjouissant: A près deux ans en léger retrait en matière d'investissement, les start-ups ICT sont clairement de retour. Elles génèrent en 2015 129 millions de francs, ce qui correspond à une augmentation de 50% par rapport à l’année précédente. En outre les start-ups du domaine de la technologie financière (Fintech) ont levé 21 millions de francs suisses, soit plus de deux fois plus d’argent qu’en 2014.

De l’argent pour traverser la « Vallée de la mort »
Entre la fondation et la phase d’expansion internationale, les start-ups technologiques doivent faire face à des flux de trésorerie négative. Lors de cette phase décrite comme la « vallée de la mort », les jeunes entreprises dépendent des investisseurs qui sont en mesure d’injecter des montants entre deux et dix millions de francs. Le nombre de financements de cette ampleur a augmenté de 19 à 27 l’année dernière.

Hausse des cantons sans EPF
Les fondateurs d’entreprises suisses de haute technologie cherchent traditionnellement à ses rapprocher de l’une des deux écoles polytechniques fédérales (EPF). Cela se retrouve dans les statistiques en investissement. En 2015 plus de la moitié du capital-risque va vers les cantons de Zurich et de Vaud. L’année précédente, ce chiffre était de 72 pour cent. Le reste de la Suisse a rattrapé son retard.  Les cantons de Genève, de Bâle et de Zug ont connu en particulier une croissance remarquable.

A propos du Swiss Venture Capital Report
Le Swiss Venture Capital Report recense et analyse tous les investissements en capital-risque publiés par les start-ups suisses. Le rapport est établit par la rédaction du portail national de news startupticker.ch en coopération avec la Swiss Private Equity & Corporate Finance Association (SECA). Le rapport parait cette année pour la 4ème fois. Les autres partenaires comprennent le Technopark de Zurich, l’Ecole de gestion de Fribourg et Swisscom.

A propos de Startupticker.ch
Le portail de news startupticker.ch fournit quotidiennement des informations sur l’actualité de la scène suisse des start-ups. L’accent est mis sur les news des jeunes entreprises, leurs succès, les offres de soutien destinées aux fondateurs, les événements et les rapports de fonds. Débuté il y a quatre ans, Startupticker.ch s’est établi comme le principal média traitant de l’écosystème des start-ups suisses.

A propos de la SECA
La SECA (Swiss Private Equity & Corporate Finance Association) est l’association faîtière suisse des investisseurs en capital pour les entreprises non cotées et de l’industrie de la finance d’entreprise. La SECA a pour objectif de favoriser en Suisse les activités d’investissements en capital pour les entreprises non cotées et les activités de finance d’entreprise dans le public et auprès des groupes cibles concernés, d'encourager l'échange d’idées et la coopération entre les membres, de contribuer à la formation et au développement professionnel des membres et de leurs clients, de représenter les vues et les intérêts des membres auprès du gouvernement et d'autres instances et d'établir et maintenir un code de conduite déontologique et professionnel.

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